île de la Réunion île de mes Amours

Historique des Monnaies utilisées à la Réunion N°3

La Période Révolutionnaire

Page Suivante

Les billets de 1788 n'arrivent aux îsles qu'en 1789. En janvier 1790, la mise en circulation commence, c'est un échec quasi total. Les ouvriers et colons refusent catégoriguement ce papier. En juin 1790, l'Assembée de l'île de France discute houleusement de nouvelles modailtés de miseen circulation. Cela aboutit au règlement sur le papier Monnaie de 28 Juillet 1790. Dès le 3 août, le papier est mis à nouveau en circulation à l'île de France . La situation économique et monétaire y est elle que le public réclame des garanties et un quota propre. Après divers atermoiements, le papier y est enfin mis en circulation a la mi octobre 1790. Dès avril 1791, tou le papier de 1788 a été distribué faute de piastres.

Les autorités locales sont donc très vite confrontées à de nouvelles difficultés . La métropole occupée de ses propres problèmes n'envoie plus de numéraire. Un nouveau palliatif s'impose donc.

De multiples voix s'élèvent pour proposer des solutions de rechange: les emprunts, la création d'une banque locale,  des émissions gagées.

En janvier 1792, DUPUY se propose de recourir à une émission locale malgré des réticences convergentes. Finalement, l'Assemblée coloniale décide, le 3 février 1792, d'utiliser à nouveau cet expédient à hauteur de 2 millions de livres. Leur mise en circulation commence fin février . Ce sont les premiers billets d'impression locale émis sur les bases du règlement de 28 juillet 1790. Ils sont signés par le gouverneur Charpentier de Cossigny. Celui ci laisse très vite la responsabilité de l'opération à Malartic qui arriveen juin 1792.

De juin 1792 à 1796, Malartic met ainsi en circulation une quantité prodigieuse de papier monnaie qui porte son nom.

Malgré la prolifération croissante du paier Malartic . l'île Bourbon recherche toujours de petites coupures nécessaires aux opérations commerciales quotidiennes . Pressées par les colons et les autorités de l'île de France qui ne peuvent faire face , l'Assemblée coloniale de Bourbon décide , le 11 avril 1793 l'impression de 400 000 livres de papier dit de confiance et d' Echange. L'opération doit être renouvlée à trois reprises en 1794, 1795 et 1796, jusqu'à ce que les Assemblées, fatiguées du discrédit total du papier monnaie et des émissions sans frein, décident de confisquer les griffes et de les enfermer dans un coffre "aux trois clés" .

Fin 1796, la piastre cote 10 000 livres alors qu'elle n'en valait que 20 en 1792

En 1797, une émission de 35 millions de livres de "récipissés de bled" est néanmoins lancée.Assise sur le produit des ventes de farine et de pain , l'opération réussit. C'est la première du genre.

 



16/05/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres